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Vincent JAY

Né le 18 mai1985  à Saint-Martin-de-Belleville (73)
Discipline : Biathlon
Club : Les Ménuires
Comité sportif : Savoie

Site perso : http://www.vincentjay.com

Vincent Jay obtient plusieurs récompenses dans les compétitions juniors.
En trois participations aux Championnats du monde juniors, le biathlète a remporté trois médailles.
Il a tout d’abord remporté l’argent au titre du relais masculin en 2005 à Kontiolahti avant de décrocher l’or l’année suivante dans la même épreuve à Presque Isle.

Il ajoute à ce premier titre mondial junior une médaille d’argent en sprint.

Sa  première victoire en Coupe du Monde est le 11 mars 2009, il remporte l’individuelle disputée lors des pré-olympiques de Vancouver.

Révélation lors des Jeux Olympiques
Il se révèle au grand public lors des Jeux olympiques d’hiver de Vancouver en 2010 lorsque, le 14 février 2010, il remporte l’épreuve du Sprint 10 km. Auteur d’un tir parfait, il réalise un excellent parcours. C’est la première médaille d’or française de ces Jeux olympiques.

Lors de l’épreuve de poursuite sur 12.5 km, le 16 février 2010, il résiste brillamment au retour des ténors (Ole Einar Bjorndalen, Michael Greis…) et obtient la médaille de bronze.

Le jour Jay
Le biathlon tricolore vit son rêve à Vancouver, il réussit un superbe 10 sur 10 au tir.
Après Marie Dorin la veille, c’est Vincent Jay qui est sorti de l’ombre, dimanche à Whistler. Le Français, 24 ans, qui était sans doute le moins attendu de la cohorte tricolore engagée sur l’épreuve du sprint, a décroché l’or olympique et offert à la délégation bleue son premier titre en 2010. Au terme d’une course pas loin d’être parfaite (10/10 au tir), le biathlète de Saint-Martin-de-Belleville a devancé le Norvégien Emil Hegle Svendsen et le Croate Jakov Fak.

« Inattendu ? Oui et non »
Vainqueur d’une seule course en Coupe du monde, la saison dernière à… Whistler (20 km), lors des… préolympiques, le savoyard savoure. Même s’il a du mal à imprimer ce qui vient de lui arriver :

« C’est quelque chose de grand, je ne me rends pas encore compte », a-t-il confié après son triomphe. Stéphane Bouthiaux, entraîneur de l’équipe de France messieurs, est lui un peu moins surpris : « Inattendu ? Oui et non. Disons qu’il a su saisir sa chance. Il a gagné l’an dernier ici, c’est un endroit qui lui convient (…). Bien entendu, les conditions ont joué en sa faveur. Mais encore fallait-il faire le plein au tir. Il a su le faire. »

Cette médaille, la 11e du biathlon français depuis 1992 (autant qu’en ski alpin), récompense un travailleur né. Un bosseur qui ne s’arrête jamais. Enfin presque…

« C’est la médaille du mérite. C’est un bosseur énorme, assure Stéphane Bouthiaux. Ca signifie 8 à 900 heures d’entraînement physique dans l’année, 4 à 500 heures passées derrière la carabine dans une chambre ou dans un garage. C’est la victoire de l’abnégation. Il en fait beaucoup, des fois trop d’ailleurs et ça lui joue des tours. Là, on a joué sur la fraîcheur depuis 15 jours et son corps ne doit pas avoir l’habitude de se reposer. Il a tout explosé. » La recette était bonne. Personne ne peut en douter.

« Je n’ai jamais skié comme cela de toute ma vie »
« Je ne savais pas trop à quoi m’attendre et je réaliserai plus demain matin quand je vais me lever. C’est quelque chose de grand. Je ne me rends pas compte encore. J’étais bien. Je n’entendais pas trop les coaches qui me donnaient les informations. C’est vraiment dans le dernier tour, quand j’ai vu que j’arrivais à tenir Ole Einar (Bjoerndalen), que j’ai su que j’étais capable de faire quelque chose de bien. De là à envisager la victoire, je ne pensais pas quand même.

Je n’ai jamais skié comme ça de ma vie, mais c’est les JO ! Tout est permis et j’avais peut-être moins de pression que les leaders, même si j’avais quand même la boule au ventre ce matin avant de partir (A propos de la perspective d’une nouvelle victoire lors de la poursuite mardi) Oui, c’est sûr que je pars dans la meilleure des positions. Après, le biathlon, c’est la course d’un jour, c’est une remise en cause permanente. Ce n’est pas parce que j’ai tiré 10/10 aujourd’hui qu’à la poursuite, je tirerai 20/20. On ne peut pas tirer de conclusion comme ça, mais je donnerai le meilleur de moi-même. »

Christian Dumont (directeur des équipes de France)
Vincent, comme Marie (Dorin médaillé de bronze, ce sont des gens qu’on attendait sur un pas de tir (une course plus longue). C’est vrai qu’en individuel ce n’était pas un favori. Il a su prendre sa chance, faire sa course à son niveau et être un petit peu aidé par les conditions et le tirage au sort.
C’est encore une fois la magie des jeux Olympiques, et cela nous sourit. Que la fête dure ! Vincent est quelqu’un de gentil, d’attachant, et surtout un très, très grand bosseur. Il calcule toutes ses heures, toutes ses minutes et ses secondes. Il a tendance à en rajouter. Il a été énorme sur les skis. Il fait la course avec Bjoerndalen, il n’a rien lâché. On ne peut être qu’ému. Le sprint, c’est la médaille la plus dure à aller chercher. On est aussi très déçu pour les copains: Martin Fourcade, qui est très fort, est passé à côté de son tir couché. On a des regrets pour Simon Fourcade aussi. »

Jay, après l’or… le bronze
Vincent Jay a remporté la médaille de bronze, quatrième breloque en quatre course pour le biathlon français. A jamais, quoi qu’il arrive dans les prochains jours, jusqu’à ce que la flamme s’éteigne à Vancouver, Vincent Jay se souviendra de cet endroit du Canada. Sur ce plateau entre les sapins, posé au bout d’une route qui serpente sans fin, le jeune homme des Ménuires a écrit une page importante de sa vie.

C’est là, il y a un peu plus d’un an, que le biathlète jusque là méconnu a gagné sa première course de coupe du monde et le droit de croire dur comme fer à des ambitions dorées. La performance, en fin de saison, était passée inaperçue dans le grand public, déjà tourné vers d’autres sports. Mais lui, savait. Il avait senti comme on perçoit un signe du destin que ses pistes dont il avait affiché le tracé dans sa chambre pour s’en imprégner chaque matin en ouvrant les yeux, seraient un coin de paradis.

Dimanche, il en a défoncé les portes d’une course rageuse, dix balles balancées dans le rond noir et de l’or au bout du fusil. Hier, il a persévéré, prouvant la maîtrise d’un garçon qui, à bientôt 25 ans, a tout d’un grand. « Je ne redoutais pas la pression mais plus la façon dont il aurait récupéré du marathon médiatique », explique Stéphane Bouthiaux, le patron des garçons.

En deux jours, le biathlète de Savoie a découvert d’un coup le grand jeu de la renommée. Il a répondu aux questions, posé pour les photos, certainement un peu surpris de tout ce qu’un succès aux Jeux exacerbe.

Brunet: « Je ne réalise pas »
Un duel au millimètre dans le premier tir avec Svendsen, le Norvégien, puis un deuxième passage sans faute au tir couché prouvaient que Jay ne s’était pas laissé submerger par les lendemains de victoire. Les choses se gâtèrent ensuite au debout où il égara deux fois de suite une balle. Le Suédois Bjorn Ferry, 32 ans, un habitué des premiers rôles en profitait pendant que, derrière, Ole Einar Björndalen, avec son dossard 17, dévorait les places avant de baisser les bras au pas de tir (7e).

Deux fautes au tir, c’était une de trop pour doubler l’or et pas suffisant, non plus, pour accrocher les skis de l’Autrichien Sumann qui s’échappa dans les derniers kilomètres. C’était suffisant, en revanche, pour ajouter du bronze à la collection, sous les yeux de sa compagne, Marie-Laure Brunet, une médaille dans la poche et de la tendresse plein les yeux. « Ce qui nous arrive, ce n’est pas un hasard, mais je ne réalise pas vraiment non plus », riait-elle avant d’aller vers son homme pour partager les joies d’un jour de bronze à Callaghan. Là où leur vie a changé.

Les réactions de Jay-Brunet, le couple bronzé

Vincent Jay
« C’est grandiose. J’avais les larmes aux yeux avant ma course. Je suis heureux pour elle (Marie Laure Brunet, sa compagne), 20 sur 20 au tir. A 21 ans, elle prouve qu’elle est une grande biathlète. Il n’y pas de jalousie entre nous, ce n’est que du bonheur…J’aime cette piste mais ce site convient également à toute l’équipe, à Marie (Dorin), Marie-Laure (Brunet)…Cela présage de bonnes choses pour la suite. Il y a aussi Simon (Fourcade) qui sera là sur le 20km. Il ne faut pas l’enterrer.”

Marie-Laure Brunet
« Honnêtement, je n’ai pas vu grand chose de la course de Vincent car j’étais au contrôle anti-dopage. Je suis arrivée pendant la dernière boucle. Je vois qu’il a été solide, faire un podium encore aujourd’hui montre qu’il est fort. Ces médailles pour nous ce n’est pas un hasard car nous avons beaucoup travaillé mais j’ai quand même du mal à réaliser. »

Stéphane Bouthiaux
« Marie-Laure et Vincent font preuve d’une grande abnégation et d’une volonté sans faille comme du reste l’ensemble du groupe. Il y a une très bonne osmose et un brin de réussite comme il faut en avoir aux Jeux. On a ciblé cette quinzaine comme tous nos adversaires. Mais en mettant en place avec la DTN et la Préparation olympique une structure conjointe pour la glisse entre le fond, le biathlon, le combiné nordique quand d’autres nations travaillent de manière cloisonnée. C’est aussi ça le secret de notre réussite. »

Vidéo de sa victoire olympique 2010 :

Palmarès

Saison 2012 / 2013


PRE OLYMPIQUE SOTCHI
48e sprint

HOCHFILZEN
2e relais (Jay, Béatrix, Boeuf, Fourcade)
42e poursuite
39e sprint

OESTERSUND
68e sprint
48e : 20 km

NORDIC CHALLENGE

3e sprint et 3e poursuite

2011 / 2012

MONDIAUX RUHPOLDING
28e : 20 km

Coupe du monde

KONTIOLATHI
57e : Sprint 10 km
1er : Relais Mixte : Boilley – Bescond – Béatrix – Jay

OSLO
31e : Poursuite
39e : Sprint

ANTERSELVA
55e : sprint

NOVE MESTO
24e : poursuite
28e : sprint
e : 20 km

OBERHOF
28e : sprint
67e : sprint

HOCHFILZEN II
23e : poursuite
9e : sprint 10 km

HOCHFILZEN
3e : relais ( Jay – Fourcade S – Boeuf – Fourcade M)
73e : Sprint

OSTERSUND
42e : Poursuite
54e : Sprint
50e : 20 km

IBU CUP

OSTERSUND (SW)
20e : sprint 10 Km

Saison 2010/2011
11e poursuite Presqus Isle
10e Anterselva mass start
9e 20 km Ruhpolding
5e 20 km Pokljuka
2e Relais mixte (voir composition fiche Brunet)
3e relais H (voir fiche M Fourcade)

2e Championnats de France mass start 2011

Jeux Olympiques

2010 :

Champion Olympique Sprint JO de Vancouver (14 février).
Médaille de Bronze  Poursuite

Coupe du monde

2011 :

2010 :
11ème Classement général
3ème de la Poursuite de Kontiolahti
5ème de l’individuel de Pokljuka
7ème de la Mass Start d’Oslo Holmenkollen,
8ème de la Mass Strat des JO de Vancouver
10ème de la Mass Start de Khanty-Mansiysk
7ème du Sprint de Kontiolahti

2009 :

29ème au classement général de la Coupe du Monde
Victoire individuel pré-olympiques Vancouver
9ème à la Mass-Start de Trondheim
15ème à la poursuite de Trondheim, 15ème à la mass-start d’Oberhof
17ème du sprint d’Hochfilzen

2008 :

2 places dans le top 20
10ème à la poursuite d’Hochfilzen
15ème à la mass-start d’Oberhof

2007 :

3 places dans le Top 30 :

30ème au sprint d’Hochfilzen,
30ème à la poursuite d’Hochfilzen
26ème à l’individuel de Pokljuka

2006 :

65ème au sprint d’Oslo Holmenkollen

Championnats du Monde

2010 :

2009 :

23ème de l’individuel
43ème du sprint
39ème de la poursuite

Championnats du Monde Juniors

2006 :

Médaille d’or en relais
Médaille d’argent en sprint
7ème place sur la poursuite
10ème place sur l’individuel

2005 :

Médaille d’argent en relais

2004 :

5ème place en relais
7ème place sur l’individuel

Championnats de France

2011 :
Champion de France Sprint Les Contamines
Champion de France Poursuite

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