skip to Main Content

Fabrice GUY

Première référence française du combiné nordique en 1992 et porte drapeau de la délégation française des Jeux Olympiques d’Albertville, Fabrice est élu la même année par la presse sportive : 2ème sportif derrière Marie-Jo PERREC.

Un leader, un modèle, une empreinte, un parcours, dont le point d’orgue fut l’or olympique décroché à Albertville.

Il aura incontestablement marqué de son empreinte l’histoire olympique de la France. Ou plutôt les Jeux d’Albertville. Déjà. Champion Olympique individuel, Fabrice Guy rêvait d’un grand titre par équipe avec la France, pour rendre hommage à « des entraîneurs à qui nous devons tout ». Il y parviendra presque à Nagano en décrochant une troisième place synonyme de médaille de bronze.

Le Franc-comtois découvre les joies du combiné nordique à la fin des années 1980, en compagnie de jeunes pouces comme Sylvain Guillaume, son « presque voisin » de Foncine Le Haut. Il faut dire qu’à l’époque, ce sport n’attire pas les foules. Le déclic naît d’une rencontre avec deux entraîneurs, Jacques Gaillard et Eric Lazzaroni. Fabrice Guy ira jusqu’à s’entraîner quatre fois par jour.
Des entraînements âpres qui se terminent souvent par des crises de larmes pour le Français. Et Lorsque Fabrice Guy affirme se préparer pour les Jeux d’Albertville, personne ne le prend au sérieux. Tout évolue dans la pensée collective lorsqu’aux championnats du monde où, avec ses coéquipiers, il prend la deuxième place en février 1991 à Val di Fiemme.

Un doublé historique et l’ un des plus grands moments du sport d’hiver français

L’effet boule de neige est en marche.
Au lancement des Jeux olympiques d’Albertville, « la guêpe » n’a pas peur d’affirmer qu’il fait partie des favoris. Ses quatre victoires en Coupe du monde avant les Jeux parlent pour lui. Son « pote », comme il aime le répéter, Sylvain Guillaume se pare d’argent. Dans la foulée des Jeux, Fabrice Guy décroche le globe de cristal de la Coupe du monde. Le Français reste de longues années au plus haut niveau et trouve un certain bonheur à se consacrer à ses coéquipiers, Nicolas Bal, Ludovic Roux et donc Sylvain Guillaume.

En 1997, il se classe troisième en individuel aux Mondiaux. Mais Fabrice Guy n’est pas comblé : il veut décrocher l’or olympique avec l’équipe de France à Nagano. Une médaille qui serait « la meilleure récompense pour des entraîneurs à qui nous devons tout ». En vain. Les Bleus « échoueront » à la troisième place. Une sortie en beauté toutefois. A la retraite, il ne participe pas aux Jeux de Salt Lake City mais s’y rend pour le journal l’Humanité pour lequel il écrit quelques articles.

Son parcours personnel l’avait mené à l’acmé de son sport, six ans auparavant, aux Jeux d’Albertville. A quelques centaines de kilomètres de son village du Jura, Mouthe, censé être le plus froid de France. C’est là qu’il s’initie tout d’abord au ski de fond avant de se lancer quelques années plus tard vers le combiné nordique. A Mouthe, le ski de fond figure au programme du collège, au même titre que le français, les mathématiques ou encore l’histoire-géographie. Il faut que le paysage s’y prête : de vastes étendues de prairies et d’épais sapins qui courent jusqu’en Suisse.

1er saut à sept ans
Tout de suite, Fabrice sait qu’il est prédisposé à la pratique de ce sport. Il a « ça » dans le sang. Dans les gènes également. Sa mère travaille comme monitrice de fond, son père a été champion de France du 50 km. Même son grand-père a touché ce sport sans le pratiquer. Sur le tremplin de Saint-Nizier, c’est lui qui donne le départ de l’épreuve des Jeux de Grenoble en 1968. Dès l’âge de trois ans, Fabrice s’essaie au ski de fond en faisant le tour du chalet familial. Mais l’enfant a besoin d’espace. C’est à sept ans, l’âge dit de raison, qu’il fait le grand saut sur le tremplin de Prémanon. Sous son visage d’ange se cache un champion en devenir, doté d’une incroyable force de caractère.

Surnom : La Guêpe

Autres distinctions

  • Officier de l’Ordre National du Mérite 1998
  • Elu 2ème sportif de l’année par la presse sportive 1992, derrière Marie-Jo PERREC.
  • Médaille du ministère des finances (Douanes)
  • Médaille d’argent Jeunesse et Sports

Jeux Olympiques :
1992 : Champion Olympique
1998 : Bronze équipe

Championnats du Monde :
1991 : Argent par équipe
1997 : Bronze individuel

Coupe du Monde :
1992 : Vainqueur du Globe de Cristal
Vainqueur de 6 épreuves
65 fois classé dans le top 15 mondial de 1996 à 1999

Championnats de France : 8 titres

Back To Top